Il a attendu que le Président de la République sorte du pays pour donner de la voix. Laurent Gbagbo a décidé avec ses stratèges d’empêcher le Dr Alassane Ouattara de revenir dans son pays où l’attendent 54,10°/° pour qui, il a des solutions à leurs nombreux soucis engendrés par le même Laurent Gbagbo. A l’issue de la présidentielle du 28 novembre dernier et la rébellion née du refus de Lmp de dégager le plancher, Ado est resté au pays pour affronter Laurent Gbagbo et sa clique. Cette décision de M. Ouattara que Lmp a toujours qualifié de fuyard a sérieusement entamé le plan diabolique concocté par le patron de la galaxie patriotique. Il croyait qu’il assisterait au remake de 2002 où l’enfant providentiel de Kong a du quitter la Côte d’Ivoire avec son épouse pour échapper aux tueurs qu’il lui avait envoyés. Cette fois, le « bravetchè » a décidé avec son aîné Henri Konan Bédié de ne point quitter la Côte d’Ivoire, le pays de tous les Ivoiriens. Balloté, malmené, pratiquement ruiné avec deux femmes budgétivores à sa charge, Laurent Gbagbo apprend à connaître pour la première fois le « bravetchè Ado ». Celui-ci a voulu aussi lui montrer mais aussi à ses propres partisans qu’il est le petit-fils d’un combattant, d’un empereur, Sékou Ouattara, et donc qu’il mérite bien son sobriquet de « bravetchè ». A contrario, le fils de Marguerite Gado de Mama a vu le voile opaque qui cachait sa vraie face s’envoler sous l’effet de la bourrasque ADO. Les uppercuts lui ont boursouflé le visage qu’il n’aime plus les caméras de sa télévision, Tv Gbagbo. Populiste à souhait, troubadour, l’homme a surtout perdu de sa verve depuis la décision des mentors du Rhdp de lui offrir le combat qu’il a tant recherché. Mais, Laurent Gbagbo a lui opté pour le jeu d’invisibilité. Dorénavant, ce sont ces miliciens et chefs rebelles qui parlent en son nom et agissent pour lui. C’est dans ce décor que les invitations de l’Union Africaine sont tombées. Là où il aurait sauté dans le premier avion pour aller dénoncer le néo-colonialisme avec surement dans son protocole la très légère Calixte Béyala, « digne belle femme noire et femme africaine » qui s’est par erreur francisée, l’époux de Simone s’est débiné. Son adversaire devenu son ennemi, le Président de la République, Alassane Ouattara, respectueux de ses compatriotes et de ses pairs africains (car il est le vrai Président donc à l’aise avec ce type de personnalités, Ndlr) est à Addis-Abéba. A peine l’homme le plus redouté a-t-il pris son vol que Laurent Gbagbo fait interdire de survol du territoire national ( ?) les aéronefs et hélicoptères de l’Onuci et de la force française Licorne. Le dernier lambeau du masque hideux est tombé. Enfin. Avec à la clé une découverte de taille. Or donc,
Laurent Gbagbo qui s’est toujours présenté à ses concitoyens et au continent noir comme un « woody » (homme viril et courageux en bété, sa langue maternelle, Ndlr) n’est en fait qu’un poltron. Une vraie couardise qui ne saurait être passée sous silence tant cette « qualité » de l’homme était inconnue. Cette lecture sans effet n’empêchera donc pas le Président de la République de revenir au pays pour célébrer l’arrestation prochaine de Gbagbo et proposer une thérapie de choc pour relever le pays. A moins que Laurent Gbagbo ne fasse appel à son ami Khadaffi pour un appui aérien en vue d’abattre tout aéronef qui survolerait l’espace aérien de la zone encore sous contrôle de ses mercenaires et milices. Pour l’heure, l’ex-guide libyen a d’autres chats à fouetter et n’arrive plus à bien se guider lui-même. Le poltron est découvert et à découvert, sa capture ne tardera pas.
Universités des temps Libres, Libres penseurs, Defenseurs de la liberté, Ensemble, Sauvons notre monde!
vendredi 11 mars 2011
Voici les armes lourdes de guerre recupérées par les Forces Republicaines à TOULEPLEU (Front Ouest)
Incroyable mais vrai, voici les armes de la BASA que les FDS pro-GBAGBO et les miliciens en déroutent ont laissé à TOULEPLEU!
Propositions du panel de l`Union africaine - Voici le communiqué de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'UA
Le Conseil de paix et de sécurité de l`Union africaine (UA), en sa 265ème réunion,tenue le 10 mars 2011, au niveau des chefs d’Etat et de Gouvernement, a adopté la décision qui suit sur la situation en Côte d’Ivoire :
Le Conseil,
1. Prend note du rapport du Groupe de haut niveau pour le règlement de la crise en Côte d’Ivoire, créé aux termes du paragraphe 6 du communiqué PSC/AHG/COMM(CCLIX) adopté lors de sa 259ème réunion tenue le 28 janvier 2011 [Document PSC/AHG/2(CCLXV)].
Le Conseil prend également note des déclarations faites par le Président Alassane Dramane Ouattara, ainsi que par le représentant de S.E. Laurent Gbagbo ;
2. Réaffirme l’ensemble de ses décisions antérieures sur la crise postélectorale que connaît la Côte d’Ivoire depuis le 2ème tour de l’élection présidentielle, le 28 novembre 2010, reconnaissant l’élection de M. Alassane Dramane Ouattara en qualité de Président de la République de Côte d’Ivoire;
3. Félicite le Groupe de haut niveau pour son engagement et les efforts soutenus qu’il a déployés dans la recherche d’un règlement pacifique à la crise actuelle en Côte d’Ivoire. A cet égard, le Conseil rend hommage aux Présidents Mohamed Ould Abdel Aziz de Mauritanie, Jacob Zuma d’Afrique du Sud, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Jakaya Kikwete de Tanzanie et Idriss Déby Itno du Tchad, ainsi qu’aux Présidents des Commissions de l’UA et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Dr. Jean Ping et M. James Victor Gbeho, pour leur contribution à la recherche d’une solution à la crise actuelle en Côte d’Ivoire. Le Conseil félicite également tous ceux qui ont apporté leur coopération au Groupe de haut niveau dans l’accomplissement de son mandat. Le Conseil exprime son appréciation au Secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki‐moon, pour l’appui apporté au Groupe, à travers son Représentant spécial en Afrique de l’Ouest, Said Djinnit ;
4. Exprime sa grave préoccupation face à la détérioration rapide de la situation sécuritaire et humanitaire, depuis la proclamation des résultats du second tour de l’élection présidentielle. Le Conseil note que, faute d’une solution rapide à la crise actuelle, la Côte d’Ivoire risque de sombrer dans une violence généralisée aux conséquences incalculables pour ce pays, ainsi que pour la région et l’ensemble du continent ;
5. Réitère sa ferme condamnation de toutes les exactions et autres violations des droits de l’homme, menaces et actes d’intimidation, ainsi que des actes d’obstruction de l’action de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), et déplore profondément les pertes en vies humaines et actes de destruction de biens intervenus dans certaines parties de la Côte d’Ivoire; PSC/AHG/COMM.1(CCLXV)
Page 2
6. Réaffirme sa conviction que la crise postélectorale en Côte d’Ivoire requiert une solution politique d’ensemble qui permette de préserver la démocratie et la paix, et favorise une réconciliation durable entre tous les Ivoiriens ;
7. Fait siennes les recommandations du Groupe de haut niveau telles que contenues dans le rapport du Groupe de haut niveau et entérine les propositions faites en vue d’une solution politique d’ensemble à la crise en Côte d’Ivoire, qui offrent une base viable pour une sortie de crise permettant de concilier le respect de la démocratie et la quête de la paix.
A cet égard, le Conseil rappelle les dispositions du paragraphe 6 (c) du communiqué de sa 259 ème réunion affirmant que les conclusions du Groupe, telles qu’elles seront entérinées par le Conseil, seront contraignantes pour toutes les parties ivoiriennes;
8. Demande au Président de la Commission de nommer un Haut Représentant chargé de la mise en œuvre de la solution politique d’ensemble, telle qu’entérinée par le Conseil, et de mener à bien le processus de sortie de crise selon les modalités ci‐après :
(i) tenue, sous l’égide de l’UA et de la CEDEAO, dans un délai de deux semaines maximum, de négociations entre les parties ivoiriennes afin d’élaborer un schéma de mise en œuvre despropositions du Groupe de haut niveau telles qu’entérinées par le Conseil, avec l’octroi de toutes les garanties nécessaires pour tous les acteurs concernés, en particulier le Président sortant, S.E. Laurent Gbagbo,
(ii) mobilisation de l’appui des partenaires de l’UA en vue de la conclusion rapide de l’Accord de sortie de crise, et
(iii) soumission, à une réunion du Conseil, d’un rapport exhaustif sur les résultats de ses efforts ;
9. Demande aux parties ivoiriennes d’apporter leur entière coopération à la mise en œuvre effective, dans les délais impartis, des propositions du Groupe, ainsi que de s’abstenir de toute action de nature à compliquer la situation et le processus de sortie de crise ;
10. Souligne sa détermination à prendre, à la lumière des résultats des négociations visées au paragraphe 8 (i) du présent communiqué, et sur la base des instruments pertinents de l’UA, toutes les mesures que la situation appellerait ;
11. Demande au Président de la Commission de transmettre la présente décision au Conseil de sécurité des Nations unies, à la CEDEAO et aux autres partenaires de l’UA;
12. Décide de rester activement saisi de la question
Le Conseil,
1. Prend note du rapport du Groupe de haut niveau pour le règlement de la crise en Côte d’Ivoire, créé aux termes du paragraphe 6 du communiqué PSC/AHG/COMM(CCLIX) adopté lors de sa 259ème réunion tenue le 28 janvier 2011 [Document PSC/AHG/2(CCLXV)].
Le Conseil prend également note des déclarations faites par le Président Alassane Dramane Ouattara, ainsi que par le représentant de S.E. Laurent Gbagbo ;
2. Réaffirme l’ensemble de ses décisions antérieures sur la crise postélectorale que connaît la Côte d’Ivoire depuis le 2ème tour de l’élection présidentielle, le 28 novembre 2010, reconnaissant l’élection de M. Alassane Dramane Ouattara en qualité de Président de la République de Côte d’Ivoire;
3. Félicite le Groupe de haut niveau pour son engagement et les efforts soutenus qu’il a déployés dans la recherche d’un règlement pacifique à la crise actuelle en Côte d’Ivoire. A cet égard, le Conseil rend hommage aux Présidents Mohamed Ould Abdel Aziz de Mauritanie, Jacob Zuma d’Afrique du Sud, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Jakaya Kikwete de Tanzanie et Idriss Déby Itno du Tchad, ainsi qu’aux Présidents des Commissions de l’UA et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Dr. Jean Ping et M. James Victor Gbeho, pour leur contribution à la recherche d’une solution à la crise actuelle en Côte d’Ivoire. Le Conseil félicite également tous ceux qui ont apporté leur coopération au Groupe de haut niveau dans l’accomplissement de son mandat. Le Conseil exprime son appréciation au Secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki‐moon, pour l’appui apporté au Groupe, à travers son Représentant spécial en Afrique de l’Ouest, Said Djinnit ;
4. Exprime sa grave préoccupation face à la détérioration rapide de la situation sécuritaire et humanitaire, depuis la proclamation des résultats du second tour de l’élection présidentielle. Le Conseil note que, faute d’une solution rapide à la crise actuelle, la Côte d’Ivoire risque de sombrer dans une violence généralisée aux conséquences incalculables pour ce pays, ainsi que pour la région et l’ensemble du continent ;
5. Réitère sa ferme condamnation de toutes les exactions et autres violations des droits de l’homme, menaces et actes d’intimidation, ainsi que des actes d’obstruction de l’action de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), et déplore profondément les pertes en vies humaines et actes de destruction de biens intervenus dans certaines parties de la Côte d’Ivoire; PSC/AHG/COMM.1(CCLXV)
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6. Réaffirme sa conviction que la crise postélectorale en Côte d’Ivoire requiert une solution politique d’ensemble qui permette de préserver la démocratie et la paix, et favorise une réconciliation durable entre tous les Ivoiriens ;
7. Fait siennes les recommandations du Groupe de haut niveau telles que contenues dans le rapport du Groupe de haut niveau et entérine les propositions faites en vue d’une solution politique d’ensemble à la crise en Côte d’Ivoire, qui offrent une base viable pour une sortie de crise permettant de concilier le respect de la démocratie et la quête de la paix.
A cet égard, le Conseil rappelle les dispositions du paragraphe 6 (c) du communiqué de sa 259 ème réunion affirmant que les conclusions du Groupe, telles qu’elles seront entérinées par le Conseil, seront contraignantes pour toutes les parties ivoiriennes;
8. Demande au Président de la Commission de nommer un Haut Représentant chargé de la mise en œuvre de la solution politique d’ensemble, telle qu’entérinée par le Conseil, et de mener à bien le processus de sortie de crise selon les modalités ci‐après :
(i) tenue, sous l’égide de l’UA et de la CEDEAO, dans un délai de deux semaines maximum, de négociations entre les parties ivoiriennes afin d’élaborer un schéma de mise en œuvre despropositions du Groupe de haut niveau telles qu’entérinées par le Conseil, avec l’octroi de toutes les garanties nécessaires pour tous les acteurs concernés, en particulier le Président sortant, S.E. Laurent Gbagbo,
(ii) mobilisation de l’appui des partenaires de l’UA en vue de la conclusion rapide de l’Accord de sortie de crise, et
(iii) soumission, à une réunion du Conseil, d’un rapport exhaustif sur les résultats de ses efforts ;
9. Demande aux parties ivoiriennes d’apporter leur entière coopération à la mise en œuvre effective, dans les délais impartis, des propositions du Groupe, ainsi que de s’abstenir de toute action de nature à compliquer la situation et le processus de sortie de crise ;
10. Souligne sa détermination à prendre, à la lumière des résultats des négociations visées au paragraphe 8 (i) du présent communiqué, et sur la base des instruments pertinents de l’UA, toutes les mesures que la situation appellerait ;
11. Demande au Président de la Commission de transmettre la présente décision au Conseil de sécurité des Nations unies, à la CEDEAO et aux autres partenaires de l’UA;
12. Décide de rester activement saisi de la question
Douze Heure Chrono de deception pour GBAGBO !
Le film de la journée
Douze heures chrono. Il a fallu beaucoup de fortifiants aux chefs d’Etat pour tenir la cadence. Hier, pour la conclusion de ses travaux, le Panel de haut niveau mis en place par la conférence des chefs d’Etat de l’Union africaine, avait rendez-vous au siège de l’UA. Une journée marquée par différents étapes. Voici le film :
l 8 heures : les Experts techniques et les délégués du panel des chefs d’Etat chargés d’appuyer le Groupe des cinq, se retrouvent au siège de l’UA pour peaufiner les dernières touches en vue des décisions. La réunion, débutée la veille n’a pu être conclue du fait de quelques divergences de vue entre les Panélistes. Si tous sont d’accord pour reconnaitre à Alassane Ouattara son élection, certains membres du Panel veulent lui fournir au perdant plus de garanties qu’il n’en a droit ou ne mérite.
9 h. Affi N’Guessan, conduisant la délégation qui représente Gbagbo prend place dans l’un des salons attenant à la salle de la Réunion. Il est rejoint plus tard par Alcide Djédjé, avec une pile de documents sous les bras. Affi lit ses notes et surligne beaucoup de passages au marqueur jaune.
10h50 : Le Président Ould Abdel Aziz de la Mauritanie arrive avec ses collaborateurs. C’est lui l’orateur principal du jour en tant que président du Panel des cinq chefs d’Etat.
11h04 : C’est la Tanzanien Jakaya Kikwete qui s’annonce très discrètement.
11h 10 : Compaoré arrive. On reconnait parmi ses proches, les ministres Bouraima Badini, son ancien Représentant spécial en Côte d’Ivoire dans le cadre de la Facilitation dans la crise ivoirienne. Cinq minutes plus tard, il est suivi par le Président Tchadien, Idriss Deby Itno.
11h22. Jean Ping, président de la Commission de l’UA échange longtemps avec l’Algérien, Ramtane Lamamra, Commissaire en charge de la paix et de la sécurité. Il perd patience, car les Experts semblent traîner les pas, alors que le délai donné est largement dépassé. Il devra patienter du reste car Jacob Zuma est absent.
11h23 : A peine les deux personnalités de l’UA se quittent qu’un des véhicules blindés de type Mercedes transportant les chefs d’Etat, battant pavillon sud-africain, stationne. Le chef de la nation arc-en-ciel en descend. Il passe en revue les délégations et ignore royalement Affi et Djédjé. Il se dirige vers Kikwete avec qui il échange de larges sourires et va s’installer.
11h30 : Toutes les délégations sont là. Jean Ping sent que les blocs se forment et les envoyés de Gbagbo, isolés, se plongent dans une lecture qui ne finit pas. Le diplomate approche les deux hommes et les prie d’aller saluer les chefs d’Etat. Ouf ! Affi peut avoir le sourire. Le complexe était trop grand. Alors, tour à tour, conduits par Ping, mué en chef du protocole, les envoyés de Gbagbo se rendent dans les salons mauritanien, sud-africain et tchadien. Il a fallu que Ping insiste pour une visite à la délégation du Burkina Faso. Entre voisins, les retrouvailles devraient être chaleureuses. C’est pourtant le contraire. Les poignées de mains sont froides. Aucun sourire de part et d’autre. Un caméraman burkinabè s’indigne. « Comment peut-on être ingrat jusqu’à ce point, vu tout ce que Compaoré a fait pour la Côte d’Ivoire ? Nous burkinabè, ça nous fait mal que notre Président soit trainé dans la boue ».
11h 34 : Ping s’informe auprès du protocole de l’Etat de Côte d’Ivoire si « Monsieur Ouattara est en route ». Réponse négative.
11H 57 : Tout le monde en salle. Seuls les chefs d’Etat membres du Panel, le Président de la Commission de la CEDEAO, James Victor Gbeho, l’ambassadeur du Nigéria et le Représentant spécial du Président de la Commission de l’UA en Côte d’Ivoire, Ambroise Niyonsaba, y ont accès. C’est l’heure de faire le point pour la Panel.
12h 20 : Branle bas des reporters photographes, cameramen et journalistes. Un véhicule du type de celui qui conduit les chefs d’Etat, vient de garer, précédé de l’escorte présidentielle. Du coté droit, sort Alassane Ouattara. Le chef de l’Etat ivoirien est bombardé de flashes. «Dis donc, vous êtes bien nombreux !», dit-il à l’endroit de ce comité d’accueil bien bruyant qui a voulu lui arracher un mot. « Qu’attendez-vous de cette rencontre », lance un journaliste qui n’aura pas de « mot ». L’ambassadeur ivoirien à l’ONU et le ministre des Affaires étrangères se dirigent vers les membres du FPI pour détendre, d’entrée, l’atmosphère.
ADO, lui, se dirige droit vers les membres des délégations assis de part et d’autre. Tour à tour, il visite Tchadiens, Tanzaniens, Mauritaniens, Sud-africains et Burkinabè. Le protocole lui souffle à l’oreille que ses frères ivoiriens représentants de Gbagbo sont là. Le chef de l’Etat ne trouve aucune gêne à se diriger vers ses jeunes frères à qui il tend de chaleureuses poignées de mains. Trouvant des mots amicaux pour chacun d’eux. Comme au Président du FPI à qui il affirme qu’il a perdu du poids.
Le chef de l’Etat, après ses salutations prend place au QG de la délégation sud-africaine. S’engagent alors de longues conversations en Anglais, entre les conseillers de Zuma et l’ancien Directeur général adjoint du FMI. Comme de vieux amis, ADO et les Sud-africains échangent dans la bonne humeur.
12h 52 : La porte s’ouvre sur le Panel. C’est la fin des travaux de restitution. Les cinq chefs d’Etat sortent et chacun, comme dans une mise en scène, fait les accolades à ADO. Sans mot dire. Par tour de rôle, Zuma, Kikwete, Deby, Compaoré et Ould Abdel Aziz. Affi et ses camarades du FPI, jalousent cette complicité et plongent encore plus leurs yeux dans la paperasse éparpillée sur leur table.
13h : Pas de temps à perdre. Les chefs d’Etat se retrouvent au deuxième niveau du siège de l’UA. Cette fois, la réunion est élargie à un plus grand nombre de personnalités, dont les Experts. Objectif : harmoniser les points de vue sur ce qu’il faut dire aux deux délégations ivoiriennes.
13 h 45 : Ouattara est appelé à la salle 209. Il est accompagné de ses principaux collaborateurs, membres de la délégation. Gon Coulibaly, Mabri Toikeusse, Kacou Gervais, Bamba Joseph et Koné Mamadou. Un coup d’œil furtif dans la salle indique qu’il prend place au siège un. Sur sa table, le drapeau de la Côte d’Ivoire et face à lui, on peut lire : SEM. Alassane D. Ouattara.
14h 40 : Ouattara et sa délégation ont fini les échanges. Ils sortent de la salle. Les journalistes sont encore là. Le chef de l’Etat leur donne rendez-vous pour « 17 heures », à la réunion du Conseil de paix et de sécurité. Après une séance de débriefing d’une demi-heure environ, la délégation présidentielle s’ébranle vers la résidence officielle. Il est fait appel à Affi N’Guessan et Alcide Djédjé, soutenus par L’ex-ambassadeur ivoirien en Ethiopie, l’ambassadeur Lobognon Pierre et Amalaman Gilbert.
15h 25 : Affi et ses amis sortent de la salle. L’expression de leur visage présage d’un coup de massue reçu. La question des journalistes est inévitable. Affi est au micro.
Q : Qu’avez-vous dit au Panel?
R : Nous avons entendu le Panel et tenu à en savoir davantage. Le Panel a reporté sa réponse pour plus tard. Donc, nous attendons pour le moment que le Panel nous donne plus amples informations sur ses propositions.
Q : Quelles informations vous ont-elles été données ?
R : Oh, mais …Disons, tout ce qui fonde la proposition faite que je ne voudrais pas vous divulguer puisque ce n’est pas de mon ressort. Au moins, nous voulons savoir quelles sont les bases, les arguments qui fondent la proposition et pour le moment, nous n’avons pas encore de réponse, nous attendons d’être fixés.
15h 47 : C’est la fin de la Réunion. Les chefs d’Etat sortent de la salle et se dirigent vers le restaurant du siège de l’UA.
16h : Après des minutes d’échanges téléphoniques, avec Abidjan certainement, Affi convie les journalistes à un point de presse. Coup de théâtre. Sans attendre les « arguments » qu’il avait demandés quelques minutes plus tôt, il charge : «Nous avons estimé que c`est une proposition inacceptable. Malheureusement, nous avons constaté que le panel de haut niveau s`est contenté de reprendre ce que nous savons déjà. Le panel est dans l`incapacité de nous donner les arguments qui fondent cette décision ». Bien évidemment, il faut battre le fer quand il est chaud. Télé et radio LMP sont à l’enregistrement pour balancer les sons à Abidjan afin de chauffer à blanc les inconditionnels.
16h 4O : Après leur déjeuner, les chefs d’Etat se retrouvent par délégation. Les commentaires, à en croire les oreilles indiscrètes, sont focalisés sur la réaction des envoyés de Gbagbo. Certains parlent de « réaction stupide » quand d’autres Anglophones, parlent de « nonsense ». Les sautes d’humeur des envoyés LMP ne sauraient faire reculer l’UA.
17h10 : ADO et ses collaborateurs sont de retour. Vu les derniers développements, on lui demande de patienter un peu en attendant les conclusions.
17h19 : Les chefs d’Etat se retrouvent dans la salle des plénières du siège de l’UA. Ils ont été rejoints, comme nous l’annoncions hier, par Toumani Touré du Mali et le numéro trois du régime libyen. A la Côte d’Ivoire, cette 265e réunion du CPS qui s’ouvre, devra ajouter le dossier brûlant de la crise libyenne. La réunion du CPS s’ouvre sans la presse et sans cérémonie officielle. Y a-t-il anguille sous roche ?
17h25 : Il avait annoncé son arrivée en fin de compte, par un communiqué, pour ce vendredi 11 mars. Mais Obiang Nguema, Président de l’UA est annoncé. Il déroute le protocole et passe par l’entrée secondaire. Il a été précédé cinq minutes avant par le despote zimbabwéen, Robert Mugabe.
19h10 : Affi N’Guessan et sa délégation sont appelés à rejoindre les chefs d’Etat. Bien avant eux, La délégation du chef de l’Etat était autorisée à entrer dans la salle. Le président du FPI se lance dans une diatribe acerbe contre le chef de l’Etat. Il est vite corrigé par Lamamra. Le verdict tombe : le Président de la Côte d’Ivoire, élu par les Ivoiriens est Alassane Ouattara. Affi, l’air défait, sort de la salle. La cause est entendue. La page est tournée. La Côte d’Ivoire en ouvre une autre. Celle de la prise du pouvoir effective du chef de l’Etat.
Douze heures chrono. Il a fallu beaucoup de fortifiants aux chefs d’Etat pour tenir la cadence. Hier, pour la conclusion de ses travaux, le Panel de haut niveau mis en place par la conférence des chefs d’Etat de l’Union africaine, avait rendez-vous au siège de l’UA. Une journée marquée par différents étapes. Voici le film :
l 8 heures : les Experts techniques et les délégués du panel des chefs d’Etat chargés d’appuyer le Groupe des cinq, se retrouvent au siège de l’UA pour peaufiner les dernières touches en vue des décisions. La réunion, débutée la veille n’a pu être conclue du fait de quelques divergences de vue entre les Panélistes. Si tous sont d’accord pour reconnaitre à Alassane Ouattara son élection, certains membres du Panel veulent lui fournir au perdant plus de garanties qu’il n’en a droit ou ne mérite.
9 h. Affi N’Guessan, conduisant la délégation qui représente Gbagbo prend place dans l’un des salons attenant à la salle de la Réunion. Il est rejoint plus tard par Alcide Djédjé, avec une pile de documents sous les bras. Affi lit ses notes et surligne beaucoup de passages au marqueur jaune.
10h50 : Le Président Ould Abdel Aziz de la Mauritanie arrive avec ses collaborateurs. C’est lui l’orateur principal du jour en tant que président du Panel des cinq chefs d’Etat.
11h04 : C’est la Tanzanien Jakaya Kikwete qui s’annonce très discrètement.
11h 10 : Compaoré arrive. On reconnait parmi ses proches, les ministres Bouraima Badini, son ancien Représentant spécial en Côte d’Ivoire dans le cadre de la Facilitation dans la crise ivoirienne. Cinq minutes plus tard, il est suivi par le Président Tchadien, Idriss Deby Itno.
11h22. Jean Ping, président de la Commission de l’UA échange longtemps avec l’Algérien, Ramtane Lamamra, Commissaire en charge de la paix et de la sécurité. Il perd patience, car les Experts semblent traîner les pas, alors que le délai donné est largement dépassé. Il devra patienter du reste car Jacob Zuma est absent.
11h23 : A peine les deux personnalités de l’UA se quittent qu’un des véhicules blindés de type Mercedes transportant les chefs d’Etat, battant pavillon sud-africain, stationne. Le chef de la nation arc-en-ciel en descend. Il passe en revue les délégations et ignore royalement Affi et Djédjé. Il se dirige vers Kikwete avec qui il échange de larges sourires et va s’installer.
11h30 : Toutes les délégations sont là. Jean Ping sent que les blocs se forment et les envoyés de Gbagbo, isolés, se plongent dans une lecture qui ne finit pas. Le diplomate approche les deux hommes et les prie d’aller saluer les chefs d’Etat. Ouf ! Affi peut avoir le sourire. Le complexe était trop grand. Alors, tour à tour, conduits par Ping, mué en chef du protocole, les envoyés de Gbagbo se rendent dans les salons mauritanien, sud-africain et tchadien. Il a fallu que Ping insiste pour une visite à la délégation du Burkina Faso. Entre voisins, les retrouvailles devraient être chaleureuses. C’est pourtant le contraire. Les poignées de mains sont froides. Aucun sourire de part et d’autre. Un caméraman burkinabè s’indigne. « Comment peut-on être ingrat jusqu’à ce point, vu tout ce que Compaoré a fait pour la Côte d’Ivoire ? Nous burkinabè, ça nous fait mal que notre Président soit trainé dans la boue ».
11h 34 : Ping s’informe auprès du protocole de l’Etat de Côte d’Ivoire si « Monsieur Ouattara est en route ». Réponse négative.
11H 57 : Tout le monde en salle. Seuls les chefs d’Etat membres du Panel, le Président de la Commission de la CEDEAO, James Victor Gbeho, l’ambassadeur du Nigéria et le Représentant spécial du Président de la Commission de l’UA en Côte d’Ivoire, Ambroise Niyonsaba, y ont accès. C’est l’heure de faire le point pour la Panel.
12h 20 : Branle bas des reporters photographes, cameramen et journalistes. Un véhicule du type de celui qui conduit les chefs d’Etat, vient de garer, précédé de l’escorte présidentielle. Du coté droit, sort Alassane Ouattara. Le chef de l’Etat ivoirien est bombardé de flashes. «Dis donc, vous êtes bien nombreux !», dit-il à l’endroit de ce comité d’accueil bien bruyant qui a voulu lui arracher un mot. « Qu’attendez-vous de cette rencontre », lance un journaliste qui n’aura pas de « mot ». L’ambassadeur ivoirien à l’ONU et le ministre des Affaires étrangères se dirigent vers les membres du FPI pour détendre, d’entrée, l’atmosphère.
ADO, lui, se dirige droit vers les membres des délégations assis de part et d’autre. Tour à tour, il visite Tchadiens, Tanzaniens, Mauritaniens, Sud-africains et Burkinabè. Le protocole lui souffle à l’oreille que ses frères ivoiriens représentants de Gbagbo sont là. Le chef de l’Etat ne trouve aucune gêne à se diriger vers ses jeunes frères à qui il tend de chaleureuses poignées de mains. Trouvant des mots amicaux pour chacun d’eux. Comme au Président du FPI à qui il affirme qu’il a perdu du poids.
Le chef de l’Etat, après ses salutations prend place au QG de la délégation sud-africaine. S’engagent alors de longues conversations en Anglais, entre les conseillers de Zuma et l’ancien Directeur général adjoint du FMI. Comme de vieux amis, ADO et les Sud-africains échangent dans la bonne humeur.
12h 52 : La porte s’ouvre sur le Panel. C’est la fin des travaux de restitution. Les cinq chefs d’Etat sortent et chacun, comme dans une mise en scène, fait les accolades à ADO. Sans mot dire. Par tour de rôle, Zuma, Kikwete, Deby, Compaoré et Ould Abdel Aziz. Affi et ses camarades du FPI, jalousent cette complicité et plongent encore plus leurs yeux dans la paperasse éparpillée sur leur table.
13h : Pas de temps à perdre. Les chefs d’Etat se retrouvent au deuxième niveau du siège de l’UA. Cette fois, la réunion est élargie à un plus grand nombre de personnalités, dont les Experts. Objectif : harmoniser les points de vue sur ce qu’il faut dire aux deux délégations ivoiriennes.
13 h 45 : Ouattara est appelé à la salle 209. Il est accompagné de ses principaux collaborateurs, membres de la délégation. Gon Coulibaly, Mabri Toikeusse, Kacou Gervais, Bamba Joseph et Koné Mamadou. Un coup d’œil furtif dans la salle indique qu’il prend place au siège un. Sur sa table, le drapeau de la Côte d’Ivoire et face à lui, on peut lire : SEM. Alassane D. Ouattara.
14h 40 : Ouattara et sa délégation ont fini les échanges. Ils sortent de la salle. Les journalistes sont encore là. Le chef de l’Etat leur donne rendez-vous pour « 17 heures », à la réunion du Conseil de paix et de sécurité. Après une séance de débriefing d’une demi-heure environ, la délégation présidentielle s’ébranle vers la résidence officielle. Il est fait appel à Affi N’Guessan et Alcide Djédjé, soutenus par L’ex-ambassadeur ivoirien en Ethiopie, l’ambassadeur Lobognon Pierre et Amalaman Gilbert.
15h 25 : Affi et ses amis sortent de la salle. L’expression de leur visage présage d’un coup de massue reçu. La question des journalistes est inévitable. Affi est au micro.
Q : Qu’avez-vous dit au Panel?
R : Nous avons entendu le Panel et tenu à en savoir davantage. Le Panel a reporté sa réponse pour plus tard. Donc, nous attendons pour le moment que le Panel nous donne plus amples informations sur ses propositions.
Q : Quelles informations vous ont-elles été données ?
R : Oh, mais …Disons, tout ce qui fonde la proposition faite que je ne voudrais pas vous divulguer puisque ce n’est pas de mon ressort. Au moins, nous voulons savoir quelles sont les bases, les arguments qui fondent la proposition et pour le moment, nous n’avons pas encore de réponse, nous attendons d’être fixés.
15h 47 : C’est la fin de la Réunion. Les chefs d’Etat sortent de la salle et se dirigent vers le restaurant du siège de l’UA.
16h : Après des minutes d’échanges téléphoniques, avec Abidjan certainement, Affi convie les journalistes à un point de presse. Coup de théâtre. Sans attendre les « arguments » qu’il avait demandés quelques minutes plus tôt, il charge : «Nous avons estimé que c`est une proposition inacceptable. Malheureusement, nous avons constaté que le panel de haut niveau s`est contenté de reprendre ce que nous savons déjà. Le panel est dans l`incapacité de nous donner les arguments qui fondent cette décision ». Bien évidemment, il faut battre le fer quand il est chaud. Télé et radio LMP sont à l’enregistrement pour balancer les sons à Abidjan afin de chauffer à blanc les inconditionnels.
16h 4O : Après leur déjeuner, les chefs d’Etat se retrouvent par délégation. Les commentaires, à en croire les oreilles indiscrètes, sont focalisés sur la réaction des envoyés de Gbagbo. Certains parlent de « réaction stupide » quand d’autres Anglophones, parlent de « nonsense ». Les sautes d’humeur des envoyés LMP ne sauraient faire reculer l’UA.
17h10 : ADO et ses collaborateurs sont de retour. Vu les derniers développements, on lui demande de patienter un peu en attendant les conclusions.
17h19 : Les chefs d’Etat se retrouvent dans la salle des plénières du siège de l’UA. Ils ont été rejoints, comme nous l’annoncions hier, par Toumani Touré du Mali et le numéro trois du régime libyen. A la Côte d’Ivoire, cette 265e réunion du CPS qui s’ouvre, devra ajouter le dossier brûlant de la crise libyenne. La réunion du CPS s’ouvre sans la presse et sans cérémonie officielle. Y a-t-il anguille sous roche ?
17h25 : Il avait annoncé son arrivée en fin de compte, par un communiqué, pour ce vendredi 11 mars. Mais Obiang Nguema, Président de l’UA est annoncé. Il déroute le protocole et passe par l’entrée secondaire. Il a été précédé cinq minutes avant par le despote zimbabwéen, Robert Mugabe.
19h10 : Affi N’Guessan et sa délégation sont appelés à rejoindre les chefs d’Etat. Bien avant eux, La délégation du chef de l’Etat était autorisée à entrer dans la salle. Le président du FPI se lance dans une diatribe acerbe contre le chef de l’Etat. Il est vite corrigé par Lamamra. Le verdict tombe : le Président de la Côte d’Ivoire, élu par les Ivoiriens est Alassane Ouattara. Affi, l’air défait, sort de la salle. La cause est entendue. La page est tournée. La Côte d’Ivoire en ouvre une autre. Celle de la prise du pouvoir effective du chef de l’Etat.
Côte d`Ivoire: l`Union africaine "entérine" les recommandations du panel
Le Conseil de paix et de sécurité de
l'Union africaine a "entériné" les recommandations d'un panel sur la Côte
d'Ivoire, qui a confirmé qu'Alassane Ouattara était le président élu de Côte
d'Ivoire, a rapporté vendredi un haut responsable de l'UA.
"Le Conseil de paix et de sécurité (de l'UA) a entériné les recommandations
du panel de haut niveau ainsi que la proposition d'une solution politique
générale à la crise en Côte d'Ivoire", a déclaré le commissaire à la paix et à
la sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, rendant compte à la presse des décisions
de cette institution.
Le panel, composé de cinq chefs d'Etat africains, a recommandé de
considérer M. Ouattara comme le président élu de Côte d'Ivoire, dans le droit
fil des positions précédentes de l'UA, et de demander au Conseil
constitutionnel de ce pays d'organiser son investiture.
Le groupe de chefs d'Etat demande également à M. Ouattara de mettre en
place un gouvernement d'ouverture et d'aider à trouver "une sortie honorable"
pour le président sortant Laurent Gbagbo. Les partisans de ce dernier ont
cependant d'ores et déjà jugé "inacceptables" les décisions du panel.
Le Conseil de paix et de sécurité a également décidé "de réunir d'ici deux
semaines sous les auspices de l'UA et de la Cedeao (Communauté économique des
Etats d'Afrique de l'Ouest) des négociations entre les parties ivoiriennes
pour mettre au point les modalités d'application des propositions" arrêtées
par le panel.
Enfin, le Conseil a demandé au président de la Commission de l'UA Jean Ping
de nommer "un haut représentant pour la mise en oeuvre de la solution globale"
retenue pour la Côte d'Ivoire, a également indiqué M. Lamamra.
Le Conseil de paix et de sécurité réunit 15 pays membres de l'UA, dont un
peu moins d'une dizaine étaient représentés jeudi et vendredi à Addis Abeba
par leur président.
l'Union africaine a "entériné" les recommandations d'un panel sur la Côte
d'Ivoire, qui a confirmé qu'Alassane Ouattara était le président élu de Côte
d'Ivoire, a rapporté vendredi un haut responsable de l'UA.
"Le Conseil de paix et de sécurité (de l'UA) a entériné les recommandations
du panel de haut niveau ainsi que la proposition d'une solution politique
générale à la crise en Côte d'Ivoire", a déclaré le commissaire à la paix et à
la sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, rendant compte à la presse des décisions
de cette institution.
Le panel, composé de cinq chefs d'Etat africains, a recommandé de
considérer M. Ouattara comme le président élu de Côte d'Ivoire, dans le droit
fil des positions précédentes de l'UA, et de demander au Conseil
constitutionnel de ce pays d'organiser son investiture.
Le groupe de chefs d'Etat demande également à M. Ouattara de mettre en
place un gouvernement d'ouverture et d'aider à trouver "une sortie honorable"
pour le président sortant Laurent Gbagbo. Les partisans de ce dernier ont
cependant d'ores et déjà jugé "inacceptables" les décisions du panel.
Le Conseil de paix et de sécurité a également décidé "de réunir d'ici deux
semaines sous les auspices de l'UA et de la Cedeao (Communauté économique des
Etats d'Afrique de l'Ouest) des négociations entre les parties ivoiriennes
pour mettre au point les modalités d'application des propositions" arrêtées
par le panel.
Enfin, le Conseil a demandé au président de la Commission de l'UA Jean Ping
de nommer "un haut représentant pour la mise en oeuvre de la solution globale"
retenue pour la Côte d'Ivoire, a également indiqué M. Lamamra.
Le Conseil de paix et de sécurité réunit 15 pays membres de l'UA, dont un
peu moins d'une dizaine étaient représentés jeudi et vendredi à Addis Abeba
par leur président.
jeudi 10 mars 2011
À Addis-Abeba, le camp de Gbagbo rejette les propositions de l'UA , ADO très serein!
Les émissaires que le président ivoirien sortant a dépêchés à Addis-Abeba, en Éthiopie, ont refusé les propositions de l'Union africaine destinées à trouver une issue à la crise post-électorale qui menace de plonger le pays dans une guerre civile.
Les représentants du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo ont rejeté jeudi à Addis Abeba les propositions supposées "contraignantes" présentées par un panel de chefs d'Etat mandaté par l'Union africaine (UA), agitant le spectre d'une reprise de la guerre civile.
"Nous avons estimé que c'est une proposition inacceptable", a déclaré le président du Front Populaire Ivoirien (FPI) Pascal Affi N'Guessan, à l'issue d'une consultation avec les membres de ce panel, réunis depuis mercredi au siège de l'UA.
Le panel de cinq chefs d'Etat n'a pas rendu publique ses conclusions, réputées "contraignantes", qu'il devait adopter pour tenter de mettre fin à la crise née de l'élection présidentielle contestée du 28 novembre en Côte d'Ivoire.
Il était cependant attendu que ce panel réitère la position de principe de l'UA, selon laquelle le rival de M. Gbagbo, Alassane Ouattara, est le vainqueur de ce scrutin.
"Malheureusement, nous avons constaté que le panel de haut-niveau s'est contenté de reprendre ce que nous savons déjà. Le panel est dans l'incapacité de nous donner les arguments qui fondent cette décision", a affirmé M. Affi Nguessan.
"(...) Nous continuons la fuite en avant. Tout le monde s'appuie sur l'annonce du haut-représentant de l'ONU (en Côte d'Ivoire, Choi Youg-Jin)", a-t-il estimé, en référence à la reconnaissance par l'ONU de la victoire de M. Ouattara.
"Mais si cet élément était faux? S'il ne reflétait pas la réalité?", a lancé le représentant de M. Gbagbo.
A l'issue d'une réunion entamée la veille, les membres du panel de l'UA ont présenté jeudi leurs conclusions au camp de M. Gbagbo, représenté par M. Affi Nguessan, ainsi qu'à Alassane Ouattara, qui s'est déplacé pour sa part au siège de l'UA dans la capitale éthiopienne.
M. Ouattara n'a fait aucun commentaire sur les propositions du panel de l'UA.
Mais pour M. Affi Nguessan, "si cette initiative ne débouche pas sur des propositions pertinentes et irréfutables, suffisamment convaincantes, nous craignons que l'UA contribue en quelque sorte à parachever le coup d'Etat entamé en 2002, et qui s'est mué en coup d'Etat électoral à travers les dernières élections présidentielles".
"Nous craignons qu'en accompagnant ce coup d'Etat là, l'Afrique, l'Union Africaine ne contribuent a aggraver la situation et être comptables d'une éventuelle guerre civile qui pourrait avoir lieu parce que la population n'aurait pas été convaincue de la pertinence de ce choix", a-t-il menacé.
Le panel de l'UA devait présenter dans l'après-midi ses conclusions au Conseil de paix et de sécurité de l'organisation continentale, qui a débuté vers 17H30 locales (14H30 GMT) et réunit 15 pays africains, dont près d'une dizaine représentés jeudi par leur président.
Les réunions d'Addis Abeba sont largement considérées comme l'ultime chance laissée à la diplomatie pour résoudre la crise ivoirienne et écarter la menace d'une guerre civile, dans laquelle s'enfonce inexorablement la Côte d'Ivoire.
Plus de 370 personnes ont été tuées dans des affrontements depuis fin 2010 selon l'ONU, alors qu'une situation insurrectionnelle se développe dans plusieurs quartiers d'Abidjan, que des hostilités à grande échelle ont repris dans l'ouest du pays, et que l'économie est progressivement étouffée par les sanctions internationales contre le président sortant.
Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA de ce jeudi est par ailleurs consacré à l'autre grande crise africaine du moment, l'insurrection en Libye contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi.
La Libye, traditionnellement l'un des principaux bailleurs de l'organisation panafricaine, y sera représentée par son ministre des Affaires étrangères, Moussa Koussa.
Il était cependant attendu que ce panel réitère la position de principe de l'UA, selon laquelle le rival de M. Gbagbo, Alassane Ouattara, est le vainqueur de ce scrutin.
"Malheureusement, nous avons constaté que le panel de haut-niveau s'est contenté de reprendre ce que nous savons déjà. Le panel est dans l'incapacité de nous donner les arguments qui fondent cette décision", a affirmé M. Affi Nguessan.
"(...) Nous continuons la fuite en avant. Tout le monde s'appuie sur l'annonce du haut-représentant de l'ONU (en Côte d'Ivoire, Choi Youg-Jin)", a-t-il estimé, en référence à la reconnaissance par l'ONU de la victoire de M. Ouattara.
"Mais si cet élément était faux? S'il ne reflétait pas la réalité?", a lancé le représentant de M. Gbagbo.
A l'issue d'une réunion entamée la veille, les membres du panel de l'UA ont présenté jeudi leurs conclusions au camp de M. Gbagbo, représenté par M. Affi Nguessan, ainsi qu'à Alassane Ouattara, qui s'est déplacé pour sa part au siège de l'UA dans la capitale éthiopienne.
M. Ouattara n'a fait aucun commentaire sur les propositions du panel de l'UA.
Mais pour M. Affi Nguessan, "si cette initiative ne débouche pas sur des propositions pertinentes et irréfutables, suffisamment convaincantes, nous craignons que l'UA contribue en quelque sorte à parachever le coup d'Etat entamé en 2002, et qui s'est mué en coup d'Etat électoral à travers les dernières élections présidentielles".
"Nous craignons qu'en accompagnant ce coup d'Etat là, l'Afrique, l'Union Africaine ne contribuent a aggraver la situation et être comptables d'une éventuelle guerre civile qui pourrait avoir lieu parce que la population n'aurait pas été convaincue de la pertinence de ce choix", a-t-il menacé.
Le panel de l'UA devait présenter dans l'après-midi ses conclusions au Conseil de paix et de sécurité de l'organisation continentale, qui a débuté vers 17H30 locales (14H30 GMT) et réunit 15 pays africains, dont près d'une dizaine représentés jeudi par leur président.
Les réunions d'Addis Abeba sont largement considérées comme l'ultime chance laissée à la diplomatie pour résoudre la crise ivoirienne et écarter la menace d'une guerre civile, dans laquelle s'enfonce inexorablement la Côte d'Ivoire.
Plus de 370 personnes ont été tuées dans des affrontements depuis fin 2010 selon l'ONU, alors qu'une situation insurrectionnelle se développe dans plusieurs quartiers d'Abidjan, que des hostilités à grande échelle ont repris dans l'ouest du pays, et que l'économie est progressivement étouffée par les sanctions internationales contre le président sortant.
Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA de ce jeudi est par ailleurs consacré à l'autre grande crise africaine du moment, l'insurrection en Libye contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi.
La Libye, traditionnellement l'un des principaux bailleurs de l'organisation panafricaine, y sera représentée par son ministre des Affaires étrangères, Moussa Koussa.
mardi 8 mars 2011
Quand KADHAFI s’incline, que pense GBAGBO ?
Quand KADHAFI s’incline, que pense GBAGBO ?
Alors que la communauté internationale tente de s'accorder sur une réponse face aux combats qui se poursuivent en Libye, Mouammar Kadhafi chercherait une issue "honorable" pour lui et ses proches dans cette crise qui aurait déjà fait un million de réfugiés.
Selon deux journaux en langue arabe et selon la chaîne de télévision Al Djazira, le dirigeant libyen aurait proposé aux insurgés une réunion du Congrès général du peuple, instance qui fait office de parlement, afin d'examiner les conditions de son départ assorties de garanties.Al Djazira précise que cette main a été tendue en direction du Conseil national installé par l'opposition à Benghazi et qui représente la majorité des régions contrôlées par les rebelles dans l'Est.
Les quotidiens Achark Al Aousat, installé à Londres, et al Bayan, basé aux Emirats arabes unis, citent tous deux des sources anonymes à l'appui d'informations selon lesquelles Kadhafi tente de trouver un compromis.
Une source proche du Conseil national a précisé à Reuters avoir entendu parler d'une proposition suivant laquelle "Kadhafi remettrait le pouvoir au président du parlement et quitterait le pays avec une certaine somme d'argent garantie".
Des sources proches du Conseil ont informé le correspondant de la chaîne Al Djazira à Benghazi que la demande du dirigeant libyen a été refusé par les insurgés car elle reviendrait à lui accorder une sortie "honorable" et serait perçue comme une offense aux victimes .
"Il m'a été dit que cette question de l'argent constituait un obstacle important du point de vue du Conseil", a précisé une source à Reuters.
Essam Gheriani, chef du service de presse du Conseil, a déclaré qu'à sa connaissance aucune offre n'avait été présentée au gouvernement parallèle.
L'ONU CRAINT UNE CRISE HUMANITAIRE
Cette tentative intervient au moment où les forces libyennes, engagées dans une contre-offensive dans le golfe de Syrte, ont mené des attaques aériennes contre le port pétrolier de Ras Lanouf.
Des populations civiles se trouvent encerclées par les troupes loyalistes dans les villes de Misrata et Zaouïah et les craintes d'une crise humanitaire grandissent tandis que les combats se poursuivent.
Valerie Amos, qui dirige le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'Onu à Genève, estime que plus d'un million de personnes ont fui le pays ou ont besoin d'une assistance humanitaire d'urgence.
L'Onu a appelé à lever 160 millions de dollars pour financer une opération visant à fournir à ces populations des abris, des médicaments et des vivres au cours des trois prochains mois.
Le secrétaire au Foreign Office, William Hague, a indiqué que Londres travaillait en étroite collaboration avec ses partenaires sur les éléments d'une résolution instaurant une zone d'exclusion et impliquant un nécessaire soutien des pays de la région dans le respect du droit international.
Cette position a été confirmée par une source française tandis que les Etats du Golfe ont appelé à l'entrée en vigueur d'une telle mesure et à la tenue d'un sommet d'urgence de
SURVEILLANCE DE L'OTAN
Anticipant l'adoption éventuelle d'une telle résolution, l'Otan a mobilisé des avions de reconnaissance Awacs pour surveiller
"Je ne peux pas imaginer que la communauté internationale et les Nations unies resteront les bras croisés si Kadhafi et son régime continuent de s'en prendre à leur peuple", a dit Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de l'Otan. "Nous avons demandé à nos militaires de prendre toutes les mesures nécessaires pour être prêts à intervenir rapidement", a-t-il ajouté.
Face à cette mobilisation, un fils de Kadhafi a de nouveau brandi des menaces, affirmant que son père n'avait pas encore jeté toute son armée dans la bataille et qu'un départ du dirigeant libyen déboucherait à coup sûr sur une guerre civile.
Les tribus se ligueraient les unes contre les autres et
Sur le terrain, les insurgés ont repoussé ce week-end plusieurs assauts contre Zaouïah, à
Sur le front Est, les forces pro-Kadhafi, après avoir reconquis dimanche la localité de Bin Djaouad, avancent vers Ras Lanouf,
Des habitants du port pétrolier, qui a interrompu ses activités selon des sources proches du transport maritime à Londres, ont commencé à quitter la ville et des insurgés ont dit transférer des armes dans le désert pour les mettre à l'abri.
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