jeudi 3 mars 2011

CFL@InfoContinueCI: Quand GBAGBO decide de tuer nos mères sans raison,...

http://obenyhoro.blogspot.com/2011/03/quand-gbagbo-decide-de-tuer-nos-meres.html?spref=bl: "FDS AVEZ-VOUS OUBLIE L'ESSENTIEL DU COMBAT ? Abidjan a connu jeudi de nouvelles violences avec la mort d`au moins six femmes, tuées par bal..."

Quand GBAGBO decide de tuer nos mères sans raison, des femmes tombent encore sous les balles assassines des FDS à ABOBO !

FDS AVEZ-VOUS OUBLIE L'ESSENTIEL DU COMBAT ?

Abidjan a connu jeudi de nouvelles violences
avec la mort d`au moins six femmes, tuées par balles par les forces de l`ordre
fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo qui ont dispersé un
rassemblement dans le quartier d`Abobo, favorable à Alassane Ouattara, ont
rapporté des témoins.
La montée des tensions depuis la mi-février ne cesse d`inquiéter à
l`extérieur, où l`on redoute que la crise née du scrutin de novembre ne tourne
à la guerre civile. Le Conseil de sécurité de l`ONU devait se réunir jeudi.
Ce nouvel incident survient à Abobo, dans le nord de la capitale
économique, épicentre du conflit entre le régime de Laurent Gbagbo et le camp
d`Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale.
Plusieurs centaines de femmes s`étaient réunies dans la matinée à un
rond-point du quartier et scandaient les slogans "Gbagbo, dégage!", "on ne
veut pas de Gbagbo" et "Alassane président", a indiqué à l`AFP un habitant.
Quand les Forces de défense et de sécurité (FDS) loyales au dirigeant
sortant, à bord notamment d`un blindé, "sont arrivées au niveau du
regroupement, elles ont ouvert le feu", a raconté un autre.
"Six femmes ont été tuées sur-le-champ", a-t-il dit, tandis que d`autres
témoins évoquaient des bilans plus lourds.
Il y a eu "beaucoup de blessés", certains par balles et d`autres victimes
de la bousculade qui a suivi, ont précisé ces témoins.
L`ambiance dans la zone restait surchauffée à la mi-journée, après le
départ des manifestantes. "On est prêt à en découdre" avec le pouvoir en
place, jurait un jeune homme.
Sur la voie principale d`Abobo et dans nombre de ruelles, des jeunes
pro-Ouattara avaient barré les accès avec des carcasses de voitures ou des
tables renversées.
Depuis la mi-février, des jeunes et depuis quelques jours des femmes
descendent dans les rues, dans certains quartiers populaires, pour crier leur
ras-le-bol devant la situation du pays et exiger le départ du président
sortant, se heurtant parfois aux FDS.
Mais Abobo est aussi le théâtre d`affrontements d`une tout autre nature: la
semaine dernière, FDS et insurgés s`y sont livrés durant plusieurs jours des
combats meurtriers à l`arme lourde.
Pour les Nations unies, la situation est très grave.
La Haut commissaire de l`ONU aux droits de l`homme, Navi Pillay, s`est dite
"extrêmement préoccupée" par l`escalade de la violence et a dénoncé "les
attaques de supporters de Gbagbo contre le personnel de l`ONU, des civils et
des Casques bleus".
Selon elle, avec les violences à Abidjan et dans l`ouest ivoirien, le pays
est confronté à "une crise humanitaire" faisant fuir de nombreux civils.
Les Etats-Unis ont recommandé à leurs ressortissants de quitter la Côte
d`Ivoire, et le président français Nicolas Sarkozy a estimé que "tout devait
être fait pour éviter de nouveaux morts et de nouvelles violences".
Alors que la situation intérieure se dégrade rapidement, aucune issue
politique ne se dessine.
Le panel de cinq chefs d`Etat africains chargé par l`Union africaine de
dénouer la crise ivoirienne, censé arrêter fin février des solutions
"contraignantes", a finalement tout le mois de mars pour tenter de trouver une
issue, signe des divisions en son sein.
Il doit se retrouver vendredi à Nouakchott, sous la présidence du chef de
l`Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.


Quand on tue la liberté d'opinion en Côte d'Ivoire ! Bouche B Sinon... !

Neuf quotidiens ivoiriens ont suspendu leur publication en solidarité avec "Le Nouveau Réveil", journal pro-Ouattara sous le coup de sanctions. Les rédactions dénoncent les menaces et les agressions dont elles sont la cible de plus en plus fréquente.


"Nos journalistes sont en permanence en danger de mort". Denis Kah Zion, patron du "Nouveau Réveil", l’un des principaux journaux pro-Ouattara de Côte d’Ivoire, pèse ses mots. Lui-même est obligé de changer de domicile tous les deux jours et de vivre sous escorte militaire. Son journal vient d’écoper d’une suspension de publication et d’une amende de 1 million de francs CFA (environ 1 500 euros) pour avoir publié des "images insoutenables et choquantes" et fait "l’apologie de la violence […] et de la révolte". Ces peines ont été prononcées par le Conseil national de la presse, organe composé de proches du président sortant Laurent Gbagbo.
Dénonçant des menaces et du "harcèlement judiciaire et policier", huit autres journaux privés, indépendants ou pro-Ouattara, ont suspendu "jusqu’à nouvel ordre" leur publication, en solidarité avec le "Nouveau Réveil". Les conditions de travail des journalistes en Côte d’Ivoire, rendues difficiles par la crise politique qui sévit dans le pays depuis une dizaine d’années, se sont encore dégradées après le deuxième tour de l’élection présidentielle de novembre 2010, à l’issue duquel les deux candidats, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, se disputent la magistrature suprême.
"On court vers une guerre civile"
"Les journalistes travaillent dans un climat extrêmement tendu, témoigne André Silver Konan, grand reporter au ‘Nouveau Réveil’. Depuis la présidentielle, les journalistes travaillent dans des conditions déplorables. Nous recevons des menaces par courriel, par SMS, par téléphone. Dans certains quartiers, on nous menace physiquement." Il y a peu, un homme est venu trouver le journaliste pour le prévenir : "Faites attention, des gens vous suivent". Joint au téléphone par FRANCE 24, André Silver Konan reste extrêmement prudent. Il a quitté Abidjan et refuse de dévoiler où il se trouve. "Personne ne se sent en sécurité ici. La situation est intenable", affirme-t-il.
L’homme décrit le naufrage de son pays, le chaos, la violence et les vendettas qui règnent en maître. "Indéniablement, on court vers une guerre civile", se désole-t-il. Dans la quasi-totalité des quartiers d’Abidjan, la capitale économique, miliciens et civils ont érigé des barrages pour traquer les partisans du camp adverse. Aux dires d’André Silver Konan, les meurtres se multiplient. "On tue à coups de machettes ou on immole", décrit-il. À l’intérieur du pays, la situation n’est pas plus paisible. L’hôtel que tenait son patron, Denis Kah Zion, près de la frontière avec le Liberia, a été saccagé par des mercenaires à la solde de Laurent Gbagbo. "Ceux qui peuvent s’en vont", soupire le journaliste.
“Si on se tait, c’est la fin”
De son côté, Denis Kah Zion déplore le grotesque de l’organisation qu’il a été contraint de mettre en place pour assurer la parution de son quotidien. Régulièrement convoqués par la police, son équipe et lui-même sont la cible d’attaques répétées. "Nous sommes installés au siège de la rédaction à Cocody [quartier d’Abidjan], explique-t-il. Je reçois tellement de menaces que nous disposons désormais de plusieurs rédactions de repli."
Et le couvre-feu décrété dans plusieurs quartiers d’Abidjan n’arrange en rien les affaires du "Nouveau Réveil". Depuis son entrée en vigueur ce week-end, le coursier assurant la livraison dans les kiosques doit passer ses nuits dans les locaux de l’imprimerie située à la périphérie de la ville.
Il y a quelques jours, le chauffeur du quotidien "Nord-Sud", proche du camp Ouattara, a été enlevé. Depuis, la rédaction demeure sans nouvelles. Mais les employés des publications qui soutiennent le président élu reconnu par la communauté internationale ne sont pas les seuls à pâtir de l’ambiance de guerre civile qui envahit peu à peu le pays. "Que ce soient des journalistes proches de Ouattara ou de Gbagbo, personne ne se sent en sécurité", affirme André Silver Konan. Le 28 février, un salarié de l’imprimerie du groupe La Refondation, proche du camp de Laurent Gbagbo, a été assassiné à coups de machettes et de gourdins, selon Reporters sans frontières (RSF). Dans un communiqué, l’organisation de défense se dit "chaque jour plus inquiète pour la situation de la liberté de la presse en Côte d’Ivoire".
Une situation qui, parfois, décourage Denis Kah Zion. "Je préfèrerais presque croupir en prison que de continuer à vivre comme ça", soupire-t-il. Pourtant, il s’accroche. "Si on baisse les bras, c’est la catastrophe. On pourrait mourir sans que personne n’en sache rien. Si on se tait, c’est la fin."


Crise ivoirienne : bunker Palace hôtel


L'hotel du Golf dans sa logique

Depuis le 17 décembre, le président ivoirien élu Alassane Ouattara et son gouvernement vivent reclus au Golf Hôtel, à Abidjan, sous la protection de l’ONU. Entre petits coups de blues et grands élans d’optimisme, l’effervescence des premiers jours est retombée. Reportage.
« Enjoy your flight. » Pilote ghanéen pour vieil hélicoptère russe. Le Mi-17 s’apprête à décoller de l’hôtel Sebroko, où l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) a établi son QG, pour rallier le Golf Hôtel, au nord-est d’Abidjan. Depuis le 17 décembre, c’est l’unique moyen de rendre visite à Alassane Ouattara, président élu de Côte d’Ivoire, et à son gouvernement. Deux fois par jour, les navettes onusiennes y transportent des diplomates, des militaires, des journalistes et même des proches des « clients » de l’établissement, paniers de victuailles sous les bras.
Huit minutes plus tard, l’appareil arrive à destination. Vu du ciel, le Golf Hôtel a tout du bunker retranché, avec ses fils barbelés et ses postes d’observation. Dans les jardins, les tentes onusiennes ont poussé comme des champignons. Mille Casques bleus assurent la sécurité du président, de son Premier ministre, Guillaume Soro, et des membres du gouvernement. Faute de service de pressing, les militaires font eux-mêmes leurs lessives et étendent leurs tenues sur de longs fils ou à même le sol près de la piscine. Devant l’entrée principale, plusieurs chars sont censés dissuader toute tentative d’incursion.
Au fil des semaines, l’atmosphère a bien changé. Elle est loin, l’euphorie de la victoire du 28 novembre 2010 et des jours qui ont suivi. Loin, l’époque où l’on croyait encore à un dénouement rapide et où l’on se pressait pour rencontrer celui que l’on surnomme désormais « le président de la République du Golf ». La répression sanglante de la manifestation des partisans d’Alassane Ouattara, le 16 décembre, a douché les enthousiasmes. Depuis cette date, les Forces de défense et de sécurité (FDS), contrôlées par Laurent Gbagbo, bloquent l’accès à l’établissement, où ne résident plus que les personnalités les plus menacées. Les militants, très présents les premiers jours, ont fini par rentrer chez eux. « C’est mieux ainsi, assure un proche d’Alassane Ouattara. La cohabitation n’était pas toujours facile. Tout le monde entrait, même les espions ! » Plusieurs éléments du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos) du général Bi Poin, l’un des plus fidèles alliés du président sortant, ont d’ailleurs été arrêtés dans l’enceinte de l’hôtel avant d’être remis au chef d’état-major de l’armée, Philippe Mangou.
En résidence surveillée
Le Golf Hôtel n’abrite plus que 300 personnes. « Nous sommes en résidence surveillée, mais Gbagbo est sans domicile fixe, se moque un cadre du Rassemblement des républicains, le parti d’Alassane Ouattara. Il change chaque soir de domicile tellement il craint pour sa sécurité. » Le jeu de ping-pong verbal entre les deux camps est toujours de rigueur, mais les médias internationaux, très présents eux aussi les premiers jours, ne sont plus là pour compter les points. Le camp Ouattara a bien monté une radio et une chaîne de télévision qui émettent depuis l’hôtel, mais la quasi-totalité des journalistes étrangers a quitté Abidjan. L’actualité tunisienne puis égyptienne a relayé la Côte d’Ivoire au second plan. Finalement, cela tombe bien. Ni Gbagbo ni Ouattara ne souhaitent plus s’exprimer. Fini le temps des ultimatums restés lettre morte : la parole présidentielle est devenue rare.
L’ancien président Henri Konan Bédié, allié politique de Ouattara, n’est pas plus disert. Il vit reclus dans sa chambre d’hôtel avec son épouse, Henriette, et refuse toutes les sollicitations médiatiques. Du coup, les rumeurs les plus folles circulent : il serait malade ou séquestré par les ex-rebelles. Dehors, certains de ses partisans ont rejoint le camp Gbagbo – des actes isolés mais amplifiés par la Radio Télévision ivoirienne (RTI), devenue un canal de propagande. Le « Sphinx de Daoukro » s’est justifié dans une lettre adressée, début février, à ses militants. Extrait : « Le devoir et le respect pour vous m’imposent l’obligation d’aider le président Alassane Ouattara, que nous avons élu, à avoir la plénitude des pouvoirs que lui confère son élection démocratique. Les actions que nous menons au quotidien, lui et moi, en étant retranchés au Golf Hôtel, ont porté leurs fruits. »
Étonnamment serein
Imperturbable, comme à son habitude, le président Ouattara ne laisse rien paraître. Il est étonnamment serein après être resté trois mois enfermé. « Nous ne voyons pas le temps passer, assure-t-il. Nous travaillons du matin au soir, sept jours sur sept. » Sa stratégie repose sur trois axes : l’isolement international de Gbagbo, son asphyxie financière et la récupération des cadres de l’administration et de l’armée. Ouattara poursuit son offensive diplomatique en s’assurant de la fidélité des ambassadeurs ivoiriens en poste à l’étranger.
Ne parvenant pas à prendre réellement le contrôle des finances publiques, il paralyse progressivement les ressources de son adversaire avec la complicité de l’Union européenne et des États-Unis. Le cacao ne sort plus, les grandes banques ferment, le port accueille les navires au compte-gouttes, l’activité économique tourne au ralenti, réduisant considérablement la collecte des impôts et taxes. En ville, l’ambiance est morose. Toutes les sociétés éprouvent des difficultés et commencent à licencier leur personnel, et les Abidjanais, qui vivent dans la crainte d’un effondrement du système bancaire, se ruent aux guichets des banques pour retirer du liquide. « Nous avons beaucoup hésité avant d’appliquer cette stratégie, avoue Patrick Achi, ministre des Infrastructures d’Alassane Ouattara. Mais Gbagbo ne nous a pas laissé le choix. C’est la seule manière de le faire partir sans effusion de sang. »
Chez Gbagbo, on minimise l’impact des actions entreprises dans le camp adverse. Les « refondateurs », nourris aux versets de la Bible, affichent une égale sérénité. Il faut, disent-ils, prendre une chose après l’autre, et ils ont trouvé un nouveau slogan : « À chaque problème sa solution ». Chacun campe donc sur ses positions et l’on a du mal à croire aux chances de succès du panel de chefs d’État mis sur pied par l’Union africaine afin de négocier le départ de Laurent Gbagbo.
Au Golf Hôtel, la réclusion engendre des périodes de blues. Début février, un ministre a craqué en plein conseil du gouvernement. Pour préserver le moral des troupes, et avec l’aide financière de plusieurs pays européens, Ouattara, Bédié et Soro envoient régulièrement leurs fidèles en mission à l’étranger. Le Premier ministre a lui-même effectué une tournée de trois semaines en Afrique, en janvier ; quelques jours plus tard, le ministre des Affaires étrangères, Gervais Kacou, s’est rendu au sommet de l’Union africaine, à Addis-Abeba, et une délégation politique s'est rendue. Quant à Mme Ouattara, elle a participé, mi-février, au Forum de la coopération Sud-Sud. « Cela nous permet de nous oxygéner et de rendre visite à nos proches, explique Affoussy Bamba, porte-parole des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion). Je n’avais pas vu mes enfants depuis deux mois. » Pourtant, elle n’écarte pas une issue rapide. « Chaque jour, de nouveaux éléments des FDS nous rejoignent, insiste-t-elle. Il y a différents scénarios d’intervention à l’étude. Nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout. Et c’est mal nous connaître que de croire que nous allons abandonner la partie. » Et un éventuel repli sur Bouaké ou Yamoussoukro ? Hors de question. La bataille se gagnera à Abidjan, où Laurent Gbagbo a concentré toutes ses forces.

Ministère de la Défense Guillaume Soro : Communiqué N°010 du 02/03/11/PP/CAB-PM-MD Relatif a la réorganisation en cours des services dans l’armée, au paiement de la solde des militaires et a la présence de mercenaires libériens sur le territoire ivoirien.

ORGANISATION DES SERVICES DANS L’ARMEE

Il est revenu au Premier Ministre, Ministre de la Défense, Monsieur Guillaume Kibgafori SORO, que suite à la prise de conscience de l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité du drame que vit notre pays et leur volonté manifeste d’accompagner l’ensemble des Ivoiriens en vue de la prise du pouvoir effectif par Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Chef de l’Etat démocratiquement élu, une réorganisation est faite systématiquement depuis quelques jours à la tête de certains services des FANCI.

A titre d’exemples :

Les colonels KOUADIO Sahoré du GMMG, ADJE Ahoba (Chef de Cabinet Militaire au Ministère de la Défense) et LAMOUSSA de la Direction de la Défense ont été relevés de leur fonction et remplacés respectivement par les Colonels AHOUMAN Koutouan, COHOU Léopold et le Colonel Major ADOU Bahiro.

Comme vous le constatez, ces nominations se font sur une base purement ethnique ou tribale.

Mais, l’Armée devant refléter l’image de notre Nation, Le Premier Ministre, Ministre de la Défense, dénonce le désordre semé dans notre Institution militaire par le clan GBAGBO. Le drame actuel que vit la Côte d’Ivoire en découle.

Le Premier Ministre, Ministre de la Défense, rassure l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité que des dispositions déjà prises sont en train d’être achevées pour mettre à la disposition du peuple de Côte d’Ivoire, une Armée républicaine dépourvue de toute coloration milicienne.

Il s’engage à faire en sorte que l’Armée ivoirienne qui s’est longtemps illustrée dans la sous-région par la qualité de ses chefs militaires, de l’ensemble du personnel et de son savoir-faire, retrouve son lustre d’antan.

DU PAIEMENT DE LA SOLDE DES MILITAIRES DE LA FIN DU MOIS DE FEVRIER ?

Des informations parvenues au Premier Ministre, Ministre de la Défense, il ressort que suite à la fermeture des banques sur l’ensemble du territoire, des mesures ont été prises par le Gouvernement illégal AKE N’gbo pour payer les militaires sur place dans leurs unités respectives ou d’autres lieux comme la Caisse de Stabilisation à Abidjan.

Mais le constat, un bien triste constat, est qu’une vaste machine d’escroquerie a été installée pour aider à renflouer les caisses qui assurent le paiement des mercenaires et miliciens.

Il s’agit de prélever à cet effet, 20 à 30 % sur la solde de chaque militaire. D’ailleurs, combien serez-vous à percevoir ne serait-ce que le tiers de votre solde ?

Le Premier Ministre, Ministre de la Défense, invite les Forces de Défense et de Sécurité à prendre conscience du danger qui guette notre pays. Il les exhorte à s’approprier la révolution initiée par les populations civiles pour mettre définitivement un terme à la souffrance de tous.

PRESENCE DE MERCENAIRES A LA SOLDE DE LAURENT GBAGBO

Dans le 6ème Communiqué du Premier Ministre, Ministre de la Défense, nous avons porté à votre connaissance que des preuves matériels existent pour témoigner de la présence de mercenaires Libériens qui tuent pour le clan GBAGBO.

Nous vous présentons les pièces d’un mercenaire récupérées lors des combats du 24 février 2011 à Boyapleu, Département de Zouan-Hounien.

Ces pièces portent le nom de GBAHOU WILLIAM J.R. :
- Sa carte de membre n° 020004 UNITY PARTY ;
- Sa carte d’électeur ;
- Son permis de conduire.

Fait à Abidjan, le 02 mars 2011

P/le Ministre de la Défense
Le Porte-par
Capitaine ALLA Kouakou Léon

mardi 1 mars 2011

Côte d`Ivoire: l`UA accorde un mois supplémentaire au panel de chefs d`Etat

NAIROBI - L`Union africaine a décidé d`accorder un mois de plus au panel de cinq chefs d`Etats africains chargés de rendre des décisions contraignantes aux principaux protagonistes de la crise ivoirienne, a-t-on appris dans un communiqué reçu mardi par l`AFP à Nairobi.

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l`UA, réuni lundi soir, "prend
note de la nécessité pour le Groupe de disposer d`un temps supplémentaire
limité pour parachever sa mission", selon le communiqué de l`UA.

Le CPS "décide, en conséquence, de proroger le mandat du Groupe de haut
niveau, en vue de lui permettre de poursuivre et de parachever, au cours du
mois de mars 2011, l`accomplissement de son mandat consistant à formuler (...)
une solution politique d`ensemble", poursuit le communiqué.

Créé en marge du dernier sommet de l`UA fin janvier à Addis Abeba, le panel
devait initialement arrêter ses décisions fin février.

Présidé par le chef de l`Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, le panel
est composé de Jacob Zuma (Afrique du Sud), Blaise Compaoré (Burkina Faso),
Idriss Deby Itno (Tchad) et Jakaya Kikwete (Tanzanie).

A l`exception de Blaise Compaoré, exécré par le camp du président sortant
ivoirien Laurent Gbagbo qui l`accuse d`avoir pris partie pour son rival
Alassane Ouattara, le panel s`était rendu à Abidjan du 21 au 23 février après
une réunion à Nouakchott.

Ils y avaient étudié des propositions pour sortir la Côte d`Ivoire de la
crise dans laquelle elle est plongée depuis la présidentielle du 28 novembre
2010, qu`ils avaient ensuite présentées à MM. Gbagbo et Ouattara.

Une nouvelle réunion du panel est prévue à Nouakchott le 4 mars, en
présence cette fois du président Compaoré.

Un climat de plus en plus tendu en Côte d'Ivoire

Un climat de plus en plus tendu en Côte d'Ivoire

En Côte d’Ivoire, le climat reste tendu, malgré la levée du couvre-feu, à l’exception des communes d’Abobo et Anyama à Abidjan. Des personnels de l’ONU ont essuyé, le 28 février, des tirs à Yamoussoukro et deux mécaniciens d’hélicoptères ukrainiens ont été kidnappés pendant quelques heures à Abidjan. Les femmes et les jeunes patriotes pro-Gbagbo ont encore fait le siège des casernes de casques bleus et de la base des soldats français de l’opération Licorne. Pendant ce temps, les partisans d’Alassane Ouattara ont eux aussi tenté d’occuper les rues de certains quartiers d’Abidjan et des environs.
Le visage parfois noirci ou recouvert d’une cagoule, les jeunes patriotes ont investi les rues d’Abidjan. Certains ont les mains nues mais d’autres n’hésitent pas à brandir un gourdin, une machette ou une barre de fer pour tenir leurs barrages improvisés. Leur mission, disent-ils, empêcher les infiltrations rebelles, protéger les institutions et bloquer la circulation des forces internationales de l’Onuci et de l’opération Licorne.

 
Dans les quartiers favorables à Laurent Gbagbo, ces jeunes gens effectuent de facto le travail des forces de police, bien moins visibles ces derniers jours, mais avec des règles bien à eux. A Abidjan, les étrangers qu’ils soient noirs ou blancs ou bien les partisans supposés ou réels d’Alassane Ouattara ne cachent pas leur crainte lorsqu’il s’agit de croiser le chemin de ces gavroches qui clament haut et fort leur amour de la Constitution et de la souveraineté nationale.
Du côté du RHDP, la mouvance politique qui soutient Alassane Ouattara, on s’organise également pour tenir la rue. Depuis dix jours, les jeunes de plusieurs quartiers d’Abidjan mais aussi de certaines villes de provinces n’hésitent plus à sortir pour braver les forces de l’ordre et mener à l’occasion des actions de guérilla urbaine.
Fait nouveau, ces derniers jours ce sont les femmes qui ont commencé à mobiliser. Lundi dans les communes abidjanaises de Treichville et Koumassi mais aussi à Grand Bassam, les femmes pro-Ouattara ont battu le pavé. Si dans la dernière localité, elles ont pu faire entendre leur voix sans heurt, à Abidjan elles ont été dispersées par des tirs de gaz lacrymogènes et des coups de feu en l’air.

Suite à l’accrochage du 26 février au cours duquel trois hommes de l’Onuci en patrouille, ont été pris pour cible par les forces armées loyales au président Gbagbo dans la zone PK-18, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, est revenu sur cet incident. En visite à Dakar pour une réunion régionale des responsables de missions de l’ONU, Choi Young, déclare que cet acte intervient, selon lui, dans un contexte où le camp Gbabgo multiplie les actes d’hostilité directe contre l’ONU :